Texte espagnol original en PJ
Nous le savons parfaitement. Les centaines de morts et de disparus ne sont pas le produit d’une nature incontrôlée. Ils ne sont pas le résultat d’une fatalité contre laquelle il n’y a rien à faire.
Nous ne nous contentons pas de l’explication « météorologique », des litres de pluie, des rivières qui débordent…
Les causes sont profondes, elles sont liées aux fondements mêmes du capitalisme : un système qui entasse les travailleurs dans des zones marginales et à faibles revenus des villes afin de mieux les exploiter, un système qui protège et privilégie l’activité productive et commerciale, sans se soucier de protéger les gens, à la merci de leur sort au milieu de la tempête.
Et puis il y a aussi les différents « dirigeants » du système capitaliste qui sont bonnet blanc et blanc bonnet. À cette occasion, ces ordures, ces moins-que-rien, qu’ils s’appellent Mazón ou Sánchez, sans oublier les Bourbons, peuvent ajouter à leur état habituel de laquais le fait qu’ils sont responsables des morts et de la tragédie vécue. Nous n’oublierons pas leurs noms et, à la première occasion, nous le leur ferons payer.
(...)
L’essentiel est que le capitalisme ne peut pas stopper l’activité, les travailleurs doivent produire à leurs postes de travail, et les « citoyens » doivent consommer les marchandises produites. La roue de la valorisation capitaliste ne peut être arrêtée, quel qu’en soit le prix, quitte à transformer les villes et les villages en gigantesques souricières.
La suite ici https://barbaria.net/2024/11/05/personne-ne-nous-fera-taire-nous-parlerons-au-nom-de-nos-morts/
Nous ajoutons en PJ cet article paru dans M le magazine du Monde, sur la position de Vox, climatosceptique, qui a profité de l’occasion pour ériger une énième fois "a figure de Franco en sauveur" : "la tragédie vient de l’abandon des grands travaux hydrauliques initiés sous le franquisme".