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Les Gimenologues
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Nouvel article sur La Feuille Charbinoise

Suite du dossier sur le camp d"’Arandon dans "La feuille charbinoise"
Le camp d’internement d’Arandon en 1939/45
catégorie : Espagne révolutionnaire 1936-39 ; tranches de vie locale .
Chronique anniversaire d’une chronique.

Cliquez ici :http://www.dometlydie.com/charbinat/?p=3562

24 janvier 2010

J’ai reçu ce commentaire par courriel de la part des Giménologues. Il me parait très intéressant car il corrige ou analyse une ou deux approximations de mon article. Avec leur accord, j’en publie donc des extraits, ainsi que mon propre commentaire.

« nous allons mettre en lien sur notre site votre deuxième texte sur Arandon. Bravo pour les photos
Je me permets de vous demander où vous avez trouvé la date du 31 janvier 39 dans le passage suivant : “Bien qu’il ne soit absolument pas prévu pour cet usage, plus de deux mille réfugiés espagnols transférés depuis les camps situés vers la frontière, y sont enfermés depuis le 31 janvier” car aux archives, la lettre au préfet du 2 février 39 parle de réfugiés “arrivés par train en gare de Grenoble à 1h45 du matin”. »
Il s’agit d’une erreur de ma part, mauvaise interprétation d’un document photocopié. Merci de l’avoir rectifiée.

« Autre commentaire, quand vous écrivez : “On sait par exemple que les internés d’Arandon étaient majoritairement originaires du Pays Basque” ; le recensement effectué par les autorités iséroises, tel qu’il apparaît dans le rapport du Commissaire spécial au préfet du 25 mars 39, donnait le chiffre de 1429 Basques et de 741 Catalans ; mais cela ne veut pas dire grand chose sur l’origine des réfugiés car ces derniers ne pouvaient choisir qu’entre ces deux « catégories » qui n’avaient pour but que de canaliser les rapatriés vers les deux endroits ouverts de la frontière.

Nous avons trouvé aux archives d’autres documents relatifs aux réfugiés de l’Isère et aux convois vers l’Espagne et nous mettrons tout cela en forme dès que possible. On vous tient au courant »
D’après les documents de la préfecture, les réfugiés sont effectivement “majoritairement” basques. D’où l’importance d’avoir d’autres sources que les documents administratifs. Votre remarque me rappelle un passage lu justement dans un ouvrage rédigé par un réfugié (ou son fils ?) qui expliquait que les Espagnols étaient qualifiés de Catalans ou de Basques en fonction de la localisation des camps dont ils provenaient dans le Sud ou le Sud-Ouest de la France. Ceux qui provenaient de la frontière côté Perpignan étaient catalogués “Catalans” et ceux qui arrivaient côté Bayonne avaient droit à l’étiquette “Basque”. On voit le sérieux de ce travail de renseignement et surtout le peu de considération porté par certains responsables administratifs zélés à ces personnes.

Merci en tout cas pour votre intervention et pour les précisions apportées.