Bandeau
Les Gimenologues
Slogan du site
Descriptif du site
Qui sommes nous
Suite

Deux autres amis, Johannes et Asención (dite Ascen), membres de la communauté Longo Maï à Forcalquier, se joindront au groupe, tout d’abord pour réaliser un feuilleton radiophonique autour des Souvenirs de Gimenez, ensuite afin d’entreprendre la publication du texte, augmenté d’un appareil critique.
Entretemps, les giménologues ont retrouvé la trace à Périgueux de Frédéric - l’ancien compagnon de Vivianne, la petite-fille adoptive de Gimenez -, qui a aussitôt intégré le cercle des chercheurs amateurs ; ceux-ci ont alors adopté, à la plaisante suggestion d’un autre ami, Anselm, présent lors de cette rencontre, l’appellation de « giménologues ».
Aucun giménologue n’est historien professionnel.

Ascen (qui a rejoint les Fils de la nuit en février 2006 ), Frédéric, Jackie, Jean-Marc, Johannes, Myrtille et Vincent.

2007

Suite

Les Giménologues sont un petit collectif d’amis devenus historiens amateurs en se dédiant depuis 2004-2005 à la publication des Souvenirs de la guerre d’Espagne d’Antoine Gimenez, alias de Bruno Salvadori, un milicien volontaire du Groupe International de la colonne Durruti, mort à Marseille en 1982.

On ne pensait pas se trouver encore sur le coup douze ans après. Nous avons d’abord réalisé un feuilleton radiophonique de dix heures avec des amis de Radio Zinzine à Forcalquier, et c’est en rédigeant les mises en contexte du récit que nous avons pris la mesure de la richesse historique de ce document. Cela nous a entraînés dans un passionnant cycle de recherches et de trouvailles dont nous ne sommes toujours pas sortis. Au vu de la taille finale de notre appareil critique [1], nous nous sommes bombardés « spécialistes » des écrits de Gimenez.

Depuis 2006, au cours de multiples tournées de présentations, nous avons fait des rencontres inattendues avec des anarchistes espagnols de plus de 85 ans, devenus des amis. La plupart étaient des anciens miliciens du front aragonais, qui avaient lu de près le récit d’Antoine. C’est ainsi qu’est né en 2016 le second ouvrage A Zaragoza o al charco ! Aragon 1936-1938. Récits de protagonistes libertaires (paru chez L’Insomniaque), nourri de leurs histoires directement racontées (ou via leurs enfants).

La « giménologie » renvoie aussi à la méthode adoptée : nous attribuons une grande valeur historique aux écrits et aux témoignages des protagonistes [2] du processus révolutionnaire engagé dans ce pays depuis le milieu du XIXe siècle. Chaque parcours individuel est fort en soi et rappelle que les hommes et les femmes de cette époque étaient chargés d’un intense désir d’émancipation collective. Nous y voyons une illustration de la dynamique individu-collectif où le premier ne se dilue pas dans le second, propre au mouvement libertaire. Ensuite, autant que possible, nous confrontons les témoignages à d’autres sources (archives, presse), sans cesse alimentées par des personnes qui nous écrivent, et par l’amical réseau de mise en commun des données qui traverse, entre autres, le milieu libertaire ; sans oublier les riches centres de documentation de l’IISG, et des CIRA (Lausanne et Marseille).

Ainsi continuons-nous à puiser dans l’abondant matériau à notre disposition pour comprendre comment le mouvement communiste libertaire espagnol a pu focaliser en lui un tel espoir de révolution sociale dans les années trente.

décembre 2017.


Dans la même rubrique

Qui sommes nous ?
le 2 décembre 2017
par Hipparchia